Le premier ministre Justin Trudeau prononcera un discours devant le Parlement européen à Strasbourg, en France, jeudi prochain. Il profitera alors de l’occasion pour souligner « l’importance » des relations entre le Canada et l’Union européenne.
M. Trudeau prononcera ce discours dans le cadre d’une visite officielle de trois jours qui le mènera aussi à Berlin où il doit rencontrer la chancelière allemande, Angela Merkel, afin de discuter de politiques étrangères et de « priorités commerciales cruciales pour le Canada et l’Allemagne ».
Le premier ministre ira enfin à Hambourg, où il sera l’invité d’honneur de cette année au banquet annuel de la ville pour célébrer la fête de Saint-Matthieu.
Ce sera la première fois qu’un premier ministre du Canada en fonction s’adressera ainsi au Parlement européen. M. Trudeau entend saluer aussi les retombées liées à la signature du traité de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne au moment où le discours protectionniste prend de l’ampleur dans certains pays, notamment aux États-Unis.
« Cette visite sera l’occasion de resserrer les liens qui unissent déjà le Canada, l’Allemagne et l’UE. Elle offrira également au Canada l’occasion de faire valoir son rôle en tant que chef de file en matière d’échanges commerciaux et d’investissements progressistes, notamment en soulignant comment la mise en oeuvre de l’Accord économique et commercial global permettra de créer des emplois, de stimuler notre prospérité commune et de contribuer à faire croître la classe moyenne », a-t-on fait valoir au bureau du premier ministre.
Ce voyage de trois jours en Europe surviendra au moment même où l’on s’interroge toujours à Ottawa de la date de la première rencontre entre M. Trudeau et le président des États-Unis, Donald Trump. Au cours des dernières semaines, M. Trump ne s’est pas gêné pour critiquer certaines des politiques de la chancelière allemande, notamment sa décision d’accueillir un nombre record d’immigrants dans son pays.
M. Trump s’est aussi prononcé en faveur de la sortie de la Grande-Bretagne de l’Union européenne, forçant certains dirigeants à inviter le président des États-Unis à se pas s’immiscer dans le débat sur l’avenir de l’Union européenne.