MONTRÉAL | Les bénévoles du service de raccompagnement Opération Nez rouge seront à pied d’œuvre samedi soir pour leur dernière nuit de la saison, qui s’annonce chargée, mais festive.
Selon le porte-parole de l’organisme, David Latouche, la soirée du 31 décembre n’est pas nécessairement la plus achalandée, mais elle est la plus difficile sur le plan logistique.
«Avant minuit, il n’y a pas tant d’appels que ça. Nos téléphonistes ne sont pas tellement occupés, explique-t-il. Mais, à partir du moment où on va sonner le coup de minuit, le téléphone n’arrêtera pas de sonner. C’est là que nos équipes seront très occupées.»
M. Latouche demande donc aux gens d’être patients. Selon lui, le meilleur outil pour joindre l’Opération Nez rouge est l’application sur le téléphone cellulaire.
«Dans les dix grands centres au Québec, (avec l’application) on vous donne le temps d’attente en temps réel pour le service, indique-t-il. Peu importe où vous êtes au pays, vous ouvrez votre application et on vous donne le numéro de téléphone de l’Opération Nez rouge la plus près.»
Au fil du temps, les organisateurs ont constaté que les bénévoles présents le 31 décembre reviennent d’année en année. À ceux qui porteront l’emblématique dossard rouge, M. Latouche promet une atmosphère festive dans les quelque 60 centrales réparties dans le Québec et un concours exclusif qui fera voyager les gagnants.
Il est encore possible de devenir bénévole pour samedi soir : il s’agit de vérifier avec les organisateurs de sa section locale si des besoins existent et si l’étude du dossier du bénévole pourra être effectuée à temps.
Conditions hivernales
Du point de vue de la météo, la campagne 2016 de l’Opération a été plutôt différente de la précédente. En 2015, les gazons étaient verts tout le mois de décembre. Cette année, dès le début des opérations, le 25 novembre, l’hiver était bien installé.
«Quand les bénévoles sont à l’extérieur dans des conditions hivernales, on doit déneiger la voiture, attendre qu’elle réchauffe et, évidemment, on adapte notre conduite aux conditions routières», détaille M. Larouche.
Ces opérations grugent un peu de temps à chaque raccompagnement, ce qui pourrait avoir une incidence sur le nombre total de déplacements effectués, estime-t-il.
Source: Journaldemontreal